La médiation s'entend de tout processus structuré par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l'aide d'un tiers, le médiateur, choisi par elles ou désigné, avec leur accord, par le juge saisi du litige._
La médiation implique de connaitre la maitrise d'un processus structuré ce qui signifie qu'un médiateur reçoit une formation spécialisée et elle peut être conventionnelle ou judiciaire.
La médiation concerne tous les domaines, droit de la famille, droit du travail, droit des sociétés, droit commercial, droit de la copropriété, droit administratif, droit de la consommation (…) et les personnes privées tout comme les personnes morales de droit privé ou de droit public peuvent y avoir recours.
La médiation s'inscrit dans les modes alternatifs de règlements des conflits et est largement incitée aujourd'hui par les pouvoirs publics.
Le décret du 11 décembre 2019 impose aux parties de justifier d'une tentative préalable de médiation, de conciliation ou de procédure participative avant toute saisine du Tribunal portant sur des sommes inférieures à 5.000 euros ou pour certains litiges spécifiques.
La médiation est donc l'AVENIR et va s'imposer petit à petit dans l'esprit de chacun comme un automatisme.
C'est un changement de paradigme au niveau de la justice.
En effet, porter la connaissance de son affaire devant un Tribunal peut trouver ses limites :
Et surtout, après des années de procédures, beaucoup de justiciables ne sont pas satisfaits qu'ils aient gagné totalement ou partiellement ou perdu.
GAGNER/PERDRE le vocabulaire est chargé mais génèrera des émotions comme la colère ou la tristesse.
Or, l'expression d'une émotion est la manifestation d'un besoin satisfait ou non satisfait.
Cette dimension émotionnelle et/ou relationnelle ne trouve aucune place en justice mais reste au centre du processus de médiation.
« La médiation parce qu'elle s'adresse à l'être humain avec le respect qui lui est dû est un langage universel qui dépasse les frontières.
Ce langage universel de respect et d'écoute de l'autre est nouveau en justice, il a pour corollaire humilité, tact et délicatesse. Il aspire à restaurer l'harmonie dans la relation, à rétablir la dignité, à renouer le lien. Dans tous les pays du monde, au-delà de la langue, du sexe, de la race, de la religion, de la nationalité, de l'âge, des systèmes de valeurs, du clivage des générations, ce langage du cœur est compris.
C'est celui de la médiation, c'est un langage universel de règlement des conflits ».
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