Article publié le 22/03/2021

Imaginez ce que serait votre vie si vous ne pouviez pas ressentir d’émotions.

Qu’en serait-il si vous ne ressentiez aucune joie à la vue d’un enfant marchant pour la première fois, aucune fierté à l’obtention d’un diplôme après de longues études ?

Qu’en serait-il si vous ne ressentiez pas de colère ou de peur en apprenant une injustice ou l’émergence d’une pandémie mondiale ?

La raison étant perçue comme une vertu humaine, les émotions ont été considérées comme indésirables, au moins pour les hommes et les érudits. Parfois, les émotions étaient attribuées aux animaux, mais aussi aux femmes et aux enfants, considérés comme étant d’une existence inférieure.

Aujourd’hui encore, dans certaines cultures, les gens considèrent qu’exprimer ses émotions, en particulier en public ou devant des étrangers, n’est pas désirable et fait douter de la santé mentale de la personne qui s’exprime.

Dans d’autres cultures, l’expression publique des émotions est si courante que personne n’y prête attention. En France, nous sommes accoutumés à voir les émotions exprimées et à exprimer nos propres émotions, c’est loin d’être le cas dans d’autres pays.

Une certitude : les émotions affectent nos comportements, les interactions de groupe, la perception sociale, elles sont influencées par des phénomènes sociaux, tels l’identité personnelle et sociale, les normes sociales et la culture. Les émotions sont exprimées de façons très diverses selon les cultures.

En Europe du Nord, Russie et Asie prédomine une certaine neutralité émotionnelle : les émotions ne sont pas affichées, exprimées de façon ostentatoire ; cela est considéré comme un signe de maitrise personnelle, et l’objectif est de ne pas polluer la relation avec un trop plein émotionnel. Au Japon, par exemple, un rire trop ostentatoire est perçu comme un manque de raffinement.

En Russie, un sourire sans raison particulière peut être perçu comme un sourire de façade, de la fausseté qui hypothèque la possibilité d’une relation authentique.

A l’inverse dans les pays du Sud (Latins, Afrique, pays Arabes), les émotions sont le plus souvent exprimées sans retenue particulière, elles sont perçues comme un signe d’authenticité, de spontanéité, de vitalité et de fraternité.

Il est en tout état de cause important de noter la relativité de ces perceptions : Les Brésiliens trouvent les Français un peu froids alors que les Allemands nous trouvent plutôt très chaleureux !

D’où la nécessité en tant que médiateur, mais tout simplement en tant qu’humain de :

  • Tenter de connaître la culture de son interlocuteur pour s’y adapter

  • faire appel à la créativité, afin de faire disparaître les différents blocages émotionnels produits par les différences culturelles

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